Le pays de rien

Création Compagnie Miel de Lune (2009)
Durée du spectacle : 50mn
Tranche d’âge : à partir de 5 ans
L’histoire :
Le Pays de Rien est une pièce de théâtre écrite par Nathalie Papin, une des figures du théâtre contemporain jeune public.
Le roi du Pays de Rien veille, comme tous les rois, au bon ordre de son royaume. Mais il a une curieuse habitude! Il chasse les cris, les larmes, les couleurs, les soupirs, les rêves et les enferme dans des cages. Si bien qu’un jour, il ne reste plus rien dans le triste royaume, que des cages et un lac… Le roi et sa fille sont les seuls habitants du pays et leur tâche est d’entretenir et de surveiller les cages. Tandis que le roi tente d’enseigner à sa fille la beauté du rien, la princesse se sent seule et s’ennuie.
Jusqu’au jour où une rencontre va changer sa vie… et surtout la faire rêver…
Distribution :
- Texte : d’après Nathalie Papin
- Mise en scène : Corinne Réquéna
- Conseiller technique/lumières : Léandre Garcia Lamolla
- Musique : Laurent Origne
- Décor : Raphaël Daguet
- Costumes : Yasco Otomo
- Régie : Ronan
- Interprétation : Jérôme Frossard, Aurélie Gourves, Philippe de Monts
- Affiche :
La presse en parle :
Libération (samedi 24 avril 2010) – Stéphanie Estouret
Cette pièce, adaptée du texte de Nathalie Papin, est magnifique. Sobre, intelligente, elle est superbement mise en scène par Corinne Réquéna. Sur scène Aurélie Gourves, Jérôme Frossard et Philippe de Monts campent ces trois personnages blessés par la vie, en quête de bonheur. Un spectacle de toute beauté où se mêlent la danse, le théâtre et la dramaturgie.
Pariscope (semaine du 31 mars au 6 avril 2010) – Caroline Munsch
A l’origine de cette pièce, l’&oeliguvre puissante et métaphorique de Nathalie Papin, qui pose le problème de toute forme de dictature. Pour mettre en évidence l’opposition entre la chape du pouvoir et la légèreté de la liberté, Corinne Réquéna a choisi la dans et une mise en scène épurée. Un décor blanc, des cages et des costumes gris et rigides, un jeu d’acteurs tout en retenue et , petit à petit, des mouvements qui s’imposent comme une libération. Lumière et couleurs réapparaissent, la vie renaît. Une belle pièce sur la révolte, tout en douceur.
Télérama – (24 mars 2010) – Françoise Sabatier-Morel –